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RDC:Coup d’État déjoué ,le président peut faire (Chronique de Regulis N’kabu)

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Kinshasa,22 Mai 2024(TOP243NEWS).-Selon l’armée, quatre Américains, un Britannique,
un Canadien et 44 Congolais- recrutés au Kongo Central, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo- avaient fait partie du commando qui avait attaqué le Palais de la nation dans une tentative de coup d’Etat dimanche à Kinshasa, capitale du pays.

« En plus de 4 personnes de nationalité américaine et un Britannique, il y avait aussi dans le groupe qui a attaqué le Palais de la nation une personne de nationalité canadienne d’origine congolaise », a dit le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise.

La plus grande victime de ce renversement de pouvoir manqué, le président de la République peut relèver de leurs fonctions et, le cas échéant, révoquer, les officiers généraux et supérieurs des forces armées et de la police
nationale impliqués.

En sus, s’il s’avère vrai avec des faits probants à l’appui, le président- commandant suprême des forces armées – peut poser le même acte à l’encontre du chef d’état major général, des chefs d’état-major et des commandants des
grandes unités.

Aussi, le président peut proclamer l’état d’urgence ou l’état de siège si et seulement si ladite tentative menace d’une manière immédiate
l’indépendance ou l’intégrité du territoire national ou qu’elle provoque
l’interruption du fonctionnement régulier des institutions.

Dimanche à l’aube, une
cinquantaine d’individus armés- dotés des drones et d’appareils de
brouillage des communications-
avait ciblé les résidences de la Première ministre Judith Suminwa,
du vice-Premier ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba et du vice-Premier ministre de l’Economie Vital Kamerhe. Dans la résidence de M. Kamerhe- pressenti
président de l’Assemblée nationale- deux policiers de sa garde et un assaillant ont été tués. Poursuivis par les renforts des forces de défense et de sécurité, ils s’étaient réfugiés au
Palais de la nation, l’un des bureaux du président.

Le vice-ministre de l’Intérieur et chef d’état-major des forces armées congolaises sous le président Laurent-Désiré Kabila, Faustin Munene, soupçonné d’avoir commandité en 2011, une attaque contre la résidence du président Kabila et un camp militaire Kokolo à Kinshasa, arrêté le 10 janvier 2018 au Gabon, avait été condamné par contumace à la prison à perpétuité par un tribunal militaire. Cette attaque avait fait 19 morts dont onze assaillants et huit soldats.

 

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