
Kinshasa, 12 Mars 2025(TOP243NEWS).-
L’Angola dont le Président de la république est le médiateur désigné par l’Union africaine pour résoudre la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, avait annoncé ce mardi au soir, de prochaines « négociations directes » entre le Mouvement du 23 mars (M23) et Kinshasa
Après une visite à Luanda du Président congolais, Félix Tshisekedi.
« La partie angolaise, en tant que médiatrice dans le conflit qui affecte l’est de la RDC, prendra des contacts avec le M23 afin que les délégations de la RDC et du M23 puissent mener des négociations directes qui se tiendront à Luanda dans les prochains jours en vue de négocier une paix définitive », avait écrit la présidence angolaise dans un communiqué.
Chaque partie va ramener son cahier des charges lors des pourparlers qui-du reste – sera repris- en partie ou totalement – dans l’accord de paix qui sera signé à la fin des négociations.
Comme ce fut en décembre 2013, à Nairobi, au Kenya, le gouvernement congolais va demander la dissolution du M23 en tant que groupe armé et la démobilisation ainsi que la renonciation de ses membres à la violence pour faire valoir leurs droits. Aussi, il ne va pas accorder l’amnistie générale tout en assurant que les rebelles qui ont commis des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, vont être jugés selon le droit international.
Du côté du M23, les rebelles vont s’engager à ne poursuivre que par des moyens purement politiques la recherche des solutions aux causes profondes amenant à sa création.
A chacune des parties son cahier des charges. Les termes de référence du dialogue seront-ils à même de résorber la crise ou les tensions -profondes pour les uns et résiduelles pour les autres – sur la scène politique congolaise ?
Chronique rédactionnelle