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RDC,Congo-Brazza et le Gabon: Au tour de la question de la sécurité alimentaire par les parlementaires de ces pays en réunion à Kinshasa

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By MPM

Kinshasa,9avril 2022(TOP243NEWS).-
A l’occasion de la journée de sensibilisation des parlementaires de la RDC et du Congo-Brazzaville et le Gabon,l’élaboration des textes statutaires et de lancement de l’Alliance parlementaire pour le sécurité alimentaire et nutritionnelle en RDC, Christophe Mboso a, au nom des présidents de deux Chambres du Parlement de la RDC, souhaite la bienvenue au deux pays frères, notamment la république du Congo Brazzaville et le Gabon.

Il a »saisi cette opportunité pour féliciter le président en exercice et le secrétaire général de l’Alliance pour le choix porté sur le thème de la journée, à savoir  » la sensibilisation des parlementaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle » et pour les efforts déployés afin d’amener les gouvernements à mettre en oeuvre les politiques nationales à même temps de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région de l’Afrique centrale.

« Cet engagement, a ajouté Christophe Mboso, traduit la ferme volonté des parlementaires de soutenir et de promouvoir la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de la Déclaration de Malabo de 2014, de la Conférence internationale sur la nutrition tenue en 2014, de la 4è conférence mondiale des présidents des parlements tenue à New York du 31 août au 1er septembre 2015 en prévision de l’adoption en 2016 du nouveau programme des Nations unies sur le développement durable à l’horizon 2030 et 1er sommet mondial des parlementaires tenu a Madrid en 2018 ».

Dans le cadre de la.mise en oeuvre de la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies intitulée « Interaction entre les Nations unies, l’Union interparlementaire et les parlements, la 4e conférence mondiale des présidents des parlements dont le débat a porté sur le thème principal « Mettre la démocratie au service de la.paix et du développement durable, construire un monde tel que le veut le peuple », avait insisté sur la nécessité d’implication des parlementaires dans la définition et la mise en oeuvre des objectifs définis par le nouveau programme des Nations unies pour le développement a l’horizon 2030, a-t-il renchéri par ailleurs.

Pour Christophe Mboso, « Construite un monde tel que le veut le peuple, c’est construire un monde où tous, hommes,femmes, enfants et vieux, sont à l’abri de la guerre, de la faim, de la malnutrition; un monde dans lequel ils sont à même de satisfaire leurs besoins, de réaliser pleinement leurs potentiels tout en préservant la planète pour les générations futures, et où leurs droits, leur liberté et leur dignité sont respectés.

La lutte contre la faim et la malnutrition reste l’un des objectifs du programme de développement durable et aussi un véritable défi pour les États africains.

C’est pour cette raison, a enchaîné M.Mboso, que l’Organisation des Nations unies, à travers son agence spécialisée la FAO, s’est employée à accompagner les États en vue d’éradiquer l’insécurité alimentaire et d’atteindre l’objectif faim zéro d’ici 2030.

En dépit des progrès réalisés, constate-t-on, la situation des groupes vulnérables,en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, risque de se détériorer davantage en raison des conséquences sanitaires et socioéconomiques de la Covid-19, des effets du réchauffement climatique et des conflits armés.

34 États africains en situation de dépendance alimentaire

La sécurité alimentaire reste un des sujets préoccupants de ‘
la sous-région de l’Afrique centrale.
Car, selon le rapport de la FAO sur les perspectives de récoltes et la situation alimentaire publié en juillet 2021, 45 pays à l’échelle de la.planète dont 34 en Afrique continuent d’avoir besoin d’une aide alimentaire extérieure.

Les conflits et les déplacements des populations ainsi que le réchauffement climatique, notamment les préventions pluviométriques peu favorables en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale demeurent les facteurs critiques qui compromettent les perspectives de production et constituent au taux actuellement élevé d’insécurité alimentaire.

Selon les analyses du cadre intégré de classification alimentaire datant de mars 2021, a par ailleurs observé le président Mboso, 27, 300 millions de personnes en RDC étaient estimées en situation d’insécurité alimentaire, entre février et juillet 2021, un record jamais enregistré.

Cela s’explique par de graves répercussions de la Covid-19 sur l’économie nationale, par les conflits en cours, notamment dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu qui ont provoqué le déplacement d’environ 415 mille personnes et la précarité des ménages confrontés à un accès très difficile à la nourriture.

C’est donc non sans raison que la FAO, à l’instar des autres agences du système des Nations unies, continue de mener son plaidoyer auprès des parlementaires pour que la question de lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire reste au coeur de l’agenda de leurs travaux en raison de leurs responsabilités législative, budgetaire et de contrôle sur l’action du gouvernement.

Pour le représentant résident de la FAO, Aristide Ongone ,le programme de lutte contre la malnutrition soutenu par un cadre législatif adéquat peut entraîner une amélioration considérable des indices de malnutrition.

Les parlementaires sont les mieux placés pour porter la question de la sécurité alimentaire et de la nutrition au sommet des priorités politiques et de développement social et économique, compte tenu de leurs responsabilités législative , budgétaire et de contrôle.

Selon lui, les dispositions constitutionnelles faisant allusion à une alimentation adéquate ne suffisent pas à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’éradication de la faim.

C’est la raison pour laquelle l’Alliance parlementaire panafricaine en faveur de la sécurité alimentaire et de la nutrition dispose de la capacité à fournir un espace dédié au processus législatif qui veille à garantir les droits des citoyens à l’alimentation .

Annie Mumbonza , députée nationale et porteuse de ce réseau en RDC ,a présenté les objectifs de l’Alliance, notamment amener la communauté parlementaire de la RDC en tant que garante des engagements politiques et économiques à jouer un rôle plus important dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle afin de contribuer au développement inclusif et durable du pays et l’atteinte du défi faim zéro d’ici 2030.

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