By MPM
Lilongwe,12 Juillet 2022(TOP243 NEWS).- Le sénateur Ghislain Chikez est élu mardi, à Lilongwe, la capitale du Malawi, membre du parlement de la SADC.
C’était au cours de la deuxième journées de ces assises de la 51ème Assemblée plénière présidée par Christophe Mboso N’kodia Pwanga, président en exercice du Forum parlementaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (FP-SADC) et président de l’Assemblée nationale de la RDC.
Après la prestation de serment, le récipiendaire s’est exprimé en ces termes : » Selon la coutume du fonctionnement du Forum parlementaire de la SADC, tout nouveau membre devait prester de serment pour qu’il soit officiellement validé comme membre et ait un mandat de vote, d’agir comme parlementaire de la SADC ».
En fait, la RDC ne dispose d’un quorum incomplet par rapport à son quota, car chaque Etat compte six représentants. La RDC n’en disposait jusque-là que trois. C’est alors que trois autres membres ont été élus suivant les aires géographiques du pays.
Le sénateur Chikez Diemu Ghislain,représente le Grand Katanga, le sénateur Ngbonda Dauly Nestor représente le Grand Équateur et le député national Serge Muber de représente l’espace Grande orientale.
Pour Chikez Diemu , Ngbonda Dauly
et Serge Muber ,tous ont exprimé leurs sentiments en ces termes : « C’est pour nous une fierté d’appartenir à la famille SADC, après cette intronisation. Et déjà nous venons de voter la première motion. Nous sommes là jusqu’au 16 juillet et nous pensons qu’il y aura d’autres lois et motions que nous allons voter. Nous informons l’opinion nationale, surtout nos différents espaces,le Grand Katanga,Grand Équateur et la Grande Orientale que nous agissons déjà comme membre du Forum parlementaire de la SADC, à Lilongwe, en République du Malawi ».
La plénière de ce mardi 12 juillet avait inscrit à son ordre du jour plusieurs matières dont la prestation de serment de trois nouveaux membres, le vote de la motion portant la création d’une caisse de fonctionnement de la SADC initiée par un député de la Zambie, laquelle motion a été votée à l’unanimité.
La question qui reste à résoudre est celle ayant trait à l’aspect managérial et de gestion de ce fonds, surtout que le continent est gangrené par un problème de corruption et de gestion orthodoxe des fonds, ce qui a suscité un débat houleux parmi les parlementaires, rappelle-t-on.