Kinshasa, 24 Février 2025(TOP243NEWS).- Edito lors d’une rencontre samedi avec sa famille politique « Union sacrée de la nation » (USN), le président Félix Tshisekedi avait annoncé la formation d’un gouvernement d’union nationale, soit 24 heures avant la sortie médiatique de son prédécesseur, Joseph Kabila, qui a exprimé tout son soutien au Mouvement du 23 mars (M-23).
Fayulu- celui qui avait refusé en 2018 la main tendue par Kabila, selon lui-même – avait bien après de pardonner Tshisekedi pour « le hold-up électoral ». Il avait accepté ainsi de coaliser avec Félix Tshisekedi.
Très radical contre le régime de Kagame, Martin Fayulu ne fera que partie du camp Tshisekedi dans ce combat dévoilé le week-end, bien qu’étant partenaire de Kabila dans le combat contre le changement de la Constitution.
Martin Fayulu, président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), va intégrer une nouvelle énergie en proposant une autre démarche comme demander à Kagame de dialoguer avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
« Pourquoi le gouvernement congolais ne demande-t-il pas à Paul Kagame de dialoguer avec les FDLR et de neutraliser les M23 ? », s’est interrogé le leader de la coalition LAMUKA, lors d’une adresse à la nation congolaise en 2024.
Incarcéré depuis août 2022, Jean-Marc Kabund, l’ancien chef intérimaire de l’UDPS, parti du président Félix Tshisekedi- condamné à sept ans de prison pour « outrage au chef de l’État » et pour « propagation de faux bruits »- a été libéré vendredi.
Comme le père, Étienne Tshisekedi lui avait fait confiance en le nommant secrétaire général de l’UDPS alors parti phare de l’opposition congolaise pendant une période de hautes tensions, Tshisekedi « fils » pourrait bien utiliser Kabund en ce temps de crise. Pourquoi pas le nommer au poste de vice-Premier ministre de la Défense, afin de contrer le projet du trio Kabila-Nangaa-Kagame.
Fort de mental, Kabund qui a su géré les tensions au parti, pourrait être même de maîtriser les nouvelles vagues d’instabilité et la guerre civile promises par Kabila.
Un Premier ministre Martin Fayulu et un vice-Premier ministre de la Défense Jean-Marc Kabund pourront arrêter l’hémorragie engagée depuis par le Rwanda dans la partie orientale de la République démocratique du Congo.
Rédaction/ TOP243NEWS
RSA:Joseph Kabila sort de son silence pour quelle suite des événements ?
Cape Town,23 février 2025( TOP243NEWS).-
Dans une tribune publiée ce dimanche dans un média sud-africain « Sunday times », l’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, accuse le président Félix Tshisekedi d’avoir déchiré « l’accord qui encadrait la transition politique en RDC », ajoutant voire que la crise en RDC remonte à 2021 et revêt un caractère multidimensionnel.
Accusé à moult reprises d’être le commanditaire du Mouvement du 23 mars (M-23), Kabila précise que cette crise est avant tout politique, au-delà des enjeux sécuritaires et humanitaires.
Selon lui, la principale cause réside dans la volonté du gouvernement actuel de rompre le « Pacte républicain », notamment à travers une modification de la Constitution.
In fine, il prévient que la poursuite de la « mauvaise » gouvernance mènera à de nouvelles vagues d’instabilité, voire à une guerre civile.
Quid du rôle principal de Kabila dans la crise ?
L’obscurité vient d’être chassée par la lumière émise par Kabila sur la situation actuelle dans la partie orientale de la RDC.
Plusieurs options s’offrent devant la classe politique congolaise, notamment le dialogue et le forcing (coup de force).
Comme Kabila avait soudoyé l’opposition dirigée par le sphinx de Limete -Etienne Tshisekedi – en négociant le report de la tenue des élections, Tshisekedi « fils » peut oser de manœuvrer, mais comme dit-on « autre temps autre mœurs » pour dire les circonstances ne ressemblent pas : 2016 n’égale pas 2025.
L’opposition s’est radicalisée en ne jurant que sur la tête du président qui a autour de lui deux grands jokers- Bemba et Kabund (s’il va accepter de jouer un rôle)- pour mettre fin à la folie des agresseurs.
Faire le forcing. L’opposition encadrée par Kabila fera face à un Tshisekedi soutenu par les Nations unies comme ce fût le cas pour le maréchal Mobutu en 1997.
Plus de chance de vaincre pour Tshisekedi en prenant la direction du dialogue en vue de la formation d’un « gouvernement d’union nationale », ce que ce dernier a souhaité lors d’une rencontre samedi avec sa famille politique « Union sacrée de la nation ». Une main tendue par le président Tshisekedi a seulement aux opposants non en coalition avec les « États étrangers ».
Deux camps se créent sans ambiguïté. Tshisekedi ou Kabila, les acteurs politiques de la RDC n’ont chacun qu’un choix. Une nouvelle mise en place va se faire avec la tombée de la voile du taiseux Kabila, le « vrai » leader de l’Alliance fleuve congo (AFC).
Rédaction/TOP243NEWS