
Kinshasa,12 Juillet 2025(TOP243NEWS).-
Le ministre de la Communication et Médias,Patrick Muyaya Katembwe
est intervenu au colloque international sur la diplomatie et les enjeux du monde actuel, organisé par le Collège de hautes études de stratégie et de défense (CHESD), ce samedi, au sein de cette institution d’enseignement des Forces armées de la République Démocratique du Congo.
« J’ai dû intervenir sur le rôle des médias dans la construction de la paix dans la région des Grands Lacs. J’ai eu l’occasion de revenir sur notre expérience pratique depuis que nous sommes aux responsabilités au niveau du ministère de la Communication et Médias, en faisant une petite analyse de l’environnement médiatique de la région, pour constater que la RDC est le pays qui compte le plus grand nombre de médias.
C’est le seul pays dans la sous-région qui a cette pluralité d’opinions consacrée », a-t-il déclaré.
S’agissant du rôle des médias congolais dans le contexte de la crise actuelle dans une partie orientale de la RDC, le ministre Patrick Muyaya a reconnu que ces derniers jouent effectivement leur partition, tout en soulignant qu’il reste encore un travail à faire quotidiennement.
Car, les textes existants et acceptés par les professionnels de son secteur, doivent être réellement appliqués pour le bien de toute la population congolaise.
« Ce ne sont plus seulement les médias qui servent de canaux de communication. Nous avons les réseaux sociaux et tous ceux qui y apparaissent, parfois avec des identités masquées, qui servent la cause de l’ennemi. Mais c’est pour cela que nous avons fait un plaidoyer sur la responsabilité de ceux qui sont les acteurs dans ces différents médias, sur ce qui est diffusé, parce que nous devons faire attention à ne pas offrir nos plateformes médiatiques au discours de l’ennemi. Et c’est malheureusement ce que nous constatons parfois : qu’il y a un besoin, pour les uns et les autres, de continuer à être vigilants sur ce que nous diffusons », a-t-il insisté.
Il a insisté sur la vigilance et les valeurs à cultiver pour éviter les manipulations. Car tout ce qui est diffusé sur les réseaux sociaux n’est pas forcément fiable ni bénéfique pour l’avenir des Congolais, et surtout pour l’intégrité territoriale du pays.
Plusieurs autres panélistes étaient présents dans ce grand auditoire du CHESD, notamment Jacques Ndjoli (rapporteur de l’Assemblée nationale de la RDC et professeur à l’Université de Kinshasa), avec pour thème « Vision 2030 : planification pour un avenir durable » ; le professeur Martin Ziakiawu de l’IFASIC, sur le thème « Bases d’une coopération multilatérale et régionale » ; et Éric Tshikuma (député national et membre de la commission ÉcoFin), avec pour thème « Budget de la défense et prévention des conflits : vers une approche équilibrée pour la sécurité et le développement appelle-t-on.
Mike Pakoto.