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RDC:EDITO Tshisekedi dans un cauchemar du troisième mandat ?

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Kinshasa 8 mai 2024(TOP243NEWS)-le dysfonctionnement étant entretenu par le Bureau Provisoire jusqu’à ce jour, cette Dynamique des députés nationaux exigent sans délai, l’élection et l’installation du Bureau définitif, afin de permettre à l’Assemblée Nationale de joindre ses efforts à ceux du Chef de l’État Congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui fait face au défi de l’insécurité grandissante qui sévit dans la partie Est du pays, sous la complicité du Rwanda, M23, AFC de Corneille Nangaa et de certains Pays Membres de la Communauté Internationale.

À peine réélu, le président congolais a annoncé la mise en place d’une commission qui devrait réfléchir à la révision de quelques articles de la constitution. Déjà, les supputations vont bon train.

On croyait le refrain éculé et le scénario plus que déconseillé par les institutions sous-régionales. Après une modification plus ou moins quelconque de la loi fondamentale d’un État, son chef se déclare autorisé à considérer le compteur de ses mandats présidentiels remis à zéro.

Le Burkinabè Blaise Compaoré sautillait de septennat en quinquennat. Le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra déployait la Grosse Bertha référendaire. Un porte-parole du gouvernement ivoirien tentait de démontrer que le troisième mandat d’Alassane Ouattara n’était pas son « troisième mandat »…

La volonté de rester au pouvoir est généralement trahie par le calendrier. Et c’est justement au début de son deuxième mandat que le président de RDC plonge les doigts dans la modification de quelques articles de la constitution de la République démocratique du Congo.

Et comme les galops d’essai se digèrent souvent mieux depuis l’extérieur, c’est devant la diaspora de Bruxelles, après un passage en Allemagne,en France et en Belgique que Félix Tshisekedi a dévoilé son rêve d’une révision de la constitution pour son pays.

Le président congolais a même annoncé la mise en place d’une commission chargée de réfléchir sur un nouveau texte.

L’actuelle loi fondamentale congolaise décrivant le mandat présidentiel actuel comme le dernier de « Fatshi », l’opposition et la société civile ont rapidement exprimé leurs inquiétudes, alors même les dernières élections générales sont toutes fraîches et que le prochain scrutin suprême se tiendra dans plus de quatre ans.

Une fois assumé le risque des accusations d’enracinement au pouvoir, il reste à chaque « tripatouilleur » en herbe la charge d’argumenter. Les plus christiques affirment avoir senti.

Alister Makila.

 

 

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