Kinshasa, 29 Décembre 2023(TOP243NEWS).-
Devant la presse le jeudi dernier à Kinshasa, le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya est revenu sur le secret d’une potentielle réélection du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, à l’issue de la poursuite de la publication des résultats partiels de la présidentielle, organisée le mercredi 20 décembre 2023, en République démocratique du Congo (RDC), par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Selon lui, cette victoire s’explique par la mise en application, en avance, de la politique d’encerclement.
« L’écart énorme entre Félix- Antoine Tshisekedi et ses challengeurs était prévisible. Il y a eu d’abord mis en application de la politique d’encerclement. Quand vous regardez bien le candidat numéro 20, il s’était fait accompagner par tous les acteurs politiques influents de notre pays. Et si vous regardiez d’autres candidats, il y avait soit la presse internationale qui les accompagnait mais pas les hommes politiques influents de notre pays », a expliqué Augustin Kabuya, tout joyeux.
Tenant compte des voix de la diaspora congolaise cumulées aux résultats partiels au niveau national publiés jusqu’en ce jeudi 28 décembre 2023, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déjà compilé 12 544 581 bulletins de vote. Le candidat président Félix-Antoine Tshisekedi caracole en tête du classement avec 9 539 315 voix, soit 76,04%. Il est suivi de Moïse Katumbi qui possède 2 078 305 voix, soit 16,57%. Martin Fayulu vient en troisième position avec 559 132 voix, soit 4,46%. Adolphe Muzito en quatrième position avec 79 997 voix, soit 0,64% et Radjabho Tebabho en cinquième position avec 60 642 voix, soit 0,48%.
Ainsi, dans la conjecture où le taux de participation à la présidentielle s’établit à moins de 50% de quelque 43 mille d’électeurs enrôlés, Félix-Antoine Tshisekedi est presque réélu à la magistrature suprême pour un second mandat. De quoi réjouir, le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya : » C’est un pari gagné. Notre devoir est de dire merci à Dieu et c’est grâce à lui que nous sommes arrivés là où nous sommes aujourd’hui comme cela fut le cas en 2018. »
Mike Pakoto.